Olivier Galzi, né le 26 octobre 1971 à Tunis, maintient une discrétion absolue sur sa vie privée et son statut matrimonial malgré une carrière médiatique de plus de vingt ans. Le journaliste français, connu pour avoir présenté les journaux de France 2, I-Télé et LCI, n’a jamais évoqué publiquement d’épouse ou de vie sentimentale, se concentrant exclusivement sur son parcours professionnel.
Bien que né à Tunis en 1971, Olivier Galzi a grandi à Avignon où il a effectué toute sa scolarité, d’abord au collège Joseph Vernet, puis au lycée Mistral, avant d’obtenir un DEUG Communication et sciences du langage à l’université d’Avignon. Ces racines provençales restent profondément ancrées dans son parcours personnel.
Diplômé de Sciences Po Grenoble et titulaire d’un certificat en relations internationales et management de l’École nationale d’administration publique du Québec (ENAP), Olivier Galzi construit méthodiquement sa carrière journalistique. Ses débuts comme grand reporter le mènent sur des terrains sensibles : il réalise des reportages pour Le Figaro, Le Point et Jeune Afrique au Rwanda, obtenant notamment le premier entretien international du général Kagamé.
En 1998, il rejoint France Télévisions en tant que reporter puis grand reporter pour les journaux télévisés et l’émission Envoyé spécial. Il devient ensuite présentateur du JT de Télématin et ponctuellement de ceux de 13h et de 20h. Cette progression témoigne d’une reconnaissance professionnelle constante dans un milieu pourtant très concurrentiel.
En 2011, il change de chaîne et intègre I-Télé (devenue CNews), où il anime différentes émissions jusqu’en 2018. Il rejoint ensuite le groupe TF1 comme journaliste présentateur et rédacteur en chef de l’émission “9H Galzi”, diffusée sur LCI. Cette mobilité entre chaînes illustre sa capacité d’adaptation et sa notoriété dans le paysage audiovisuel français.
Malgré des décennies d’exposition médiatique, Olivier Galzi n’a jamais mentionné d’épouse, de compagne ou d’enfants dans aucune interview. Comme l’indiquent plusieurs sources biographiques, “on n’a pas d’information sur la relation d’Olivier Galzi”. Cette absence totale de données sur sa vie privée contraste fortement avec la visibilité de sa carrière professionnelle.
Cette discrétion absolue apparaît comme un choix délibéré. Contrairement à de nombreux journalistes qui évoquent occasionnellement leur famille ou leur vie personnelle, Olivier Galzi maintient une frontière étanche entre sa fonction publique et son intimité. Ses comptes sur les réseaux sociaux, notamment Instagram et X (anciennement Twitter), se consacrent exclusivement à ses activités professionnelles et, depuis 2025, à son projet politique.
Cette absence d’informations sur une éventuelle épouse interroge d’autant plus qu’Olivier Galzi a occupé pendant des années des fonctions très exposées, présentant quotidiennement les journaux télévisés de grandes chaînes nationales. Dans un univers médiatique où la vie privée des personnalités publiques fait souvent l’objet de révélations, ce silence complet constitue une performance remarquable.
L’homme semble avoir réussi à préserver totalement sa sphère intime, une stratégie qui lui permet aujourd’hui d’envisager une reconversion politique sans que sa vie personnelle ne devienne un sujet de débat public. Cette approche contraste avec celle de nombreux politiques dont les relations familiales sont scrutées et commentées.
En 2020, Olivier Galzi quitte la télévision après une controverse pour devenir vice-président exécutif du groupe Edeis, en charge de la stratégie, de la communication et du développement. Durant cette période, Edeis récupère notamment la gestion du théâtre antique d’Orange, développant l’Odyssée sonore, un spectacle immersif récompensé d’un Award de l’innovation 2024 au CES de Las Vegas.
Cette expérience dans la gestion d’infrastructures culturelles et de monuments historiques constitue un atout pour ses ambitions politiques. Dans la région, Edeis assure aussi la gestion des monuments romains de la ville de Nîmes (Arènes, Maison Carrée et Tour Magne) depuis 2021. Ce savoir-faire dans l’animation territoriale nourrit son projet pour Avignon.
Le 7 octobre 2025, Olivier Galzi officialise sa candidature aux élections municipales d’Avignon de mars 2026 sur son compte Instagram : “Face à l’instabilité politique dans notre pays, il est urgent de consolider au niveau local un îlot de bon sens, non partisan, dédié à 100 % au seul intérêt de notre ville”.
Pour ces élections municipales, Olivier Galzi se lance sans parti et sans étiquette. Cette posture de candidat de la société civile rappelle celle de Patrick de Carolis, son ancien patron à France Télévisions devenu maire d’Arles en 2020. Il souhaite former une “grande alliance” pour Avignon, excluant le Rassemblement National et les Insoumis.
D’après son entourage, Olivier Galzi “retourne souvent” à Avignon pour voir sa famille, et lorsqu’il s’y rend, “est très sollicité par les habitants”. Cette popularité locale constitue un avantage indéniable dans une ville où la maire sortante Cécile Helle ne se représente pas, ouvrant ainsi largement le champ des possibles.
Pour ses proches, il représente “quelqu’un qui peut rassembler” au-delà des clivages partisans traditionnels. Sa notoriété nationale, acquise durant vingt ans de présence télévisuelle, lui confère une visibilité immédiate que les candidats traditionnels doivent construire patiemment.
La course à la mairie d’Avignon s’annonce néanmoins particulièrement disputée. Côté Républicains, l’ancien député du Vaucluse Julien Aubert pourrait présenter sa candidature. Julien Aubert a déclaré : “J’ai tendu la main à Olivier mais pour l’instant il ne répond rien”. Du côté socialiste, plusieurs candidats potentiels émergent pour succéder à Cécile Helle.
La stratégie d’Olivier Galzi de se présenter sans étiquette vise précisément à capter les électeurs fatigués des codes politiques traditionnels. Reste à savoir si cette posture suffira à convaincre dans une ville où les enjeux locaux restent prégnants : sécurité, mobilité, attractivité économique et culturelle.